À Bruxelles ce jeudi 26 août, l’Association des journalistes professionnels, l’Union nationale des journalistes, la Fédération internationale des journalistes, le Syndicat des journalistes professionnels ainsi que la RTBF. Ont battu le pavé pour dénoncer les assassinats de reporters dans la bande de Gaza. Dès les premières minutes du rassemblement, les banderoles affichaient un message clair : « Israël, arrête de tuer les journalistes à Gaza ».
Au cœur de ce moment de recueillement, les noms des victimes ont été lus un à un. Deux cent dix-neuf journalistes au total, tués sous les bombardements israéliens. « C’est inadmissible », a réagi Dominique Pradalié, présidente de la Fédération internationale des journalistes. Elle a rappelé des chiffres glaçants : dix journalistes par mois, soit deux à trois par semaine. https://youtu.be/rTkFkbIXsGY?si=-cF4xlZCbipdVw27
Un appel solennel a retenti : la communauté internationale doit prendre ses responsabilités. Les manifestants exigent que les Nations unies signent enfin une convention pour la protection des journalistes.
Dans la foule, l’émotion a laissé place à la colère lorsque le réalisateur et journaliste Thierry Michel a pris la parole. Au micro de Vision 4, il a dénoncé un « silence complice », un « taxide des grandes puissances » face à ces crimes. https://youtu.be/WsKmOPiOpEw?si=SFkroX0-oXO5UpVA
Le rassemblement s’est achevé par une salve d’applaudissements, hommage vibrant aux confrères tombés à Gaza, victimes d’une guerre qui les vise désormais en première ligne.
Guy EKWALLA