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L'affaire Martinez Zogo, qui passionne l'opinion publique camerounaise, prend une tournure inattendue alors que le tribunal de la Cour d'appel de Yaoundé doit statuer sur le sort des principaux accusés, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga. Une requête en récusation a été introduite par Maître Calvin Job et Maître claude Assira, mettant en avant ce qu'ils qualifient de partialité du tribunal.

Un coup de théâtre judiciaire

La récusation est une démarche exceptionnelle qui ne peut être engagée à la légère. Elle suppose des motifs graves, tels que des liens de parenté entre un juge et une partie, des relations d'employeur a employé, ou encore une implication conjugale. Pourtant, les arguments avancés par les avocats Maitre Job et Assira  semblent relever d'une stratégie dilatoire que d'une remise en cause légitime de l'impartialité des magistrats.

Ce qui intrigue dans cette affaire, c'est que les parties plaignantes, qui critiquaient hier la lenteur de la justice, sont aujourd'hui celles qui retardent le processus. La question se pose donc : pourquoi ceux qui poussaient initialement pour une vérité rapide paraissent maintenant manœuvrer pour empêcher une décision judiciaire imminente ?

Un changement de magistrats sans incidence

Si de nouveaux juges sont nommés, ils auront pour tâche d'entendre ceux qui ne se sont pas encore exprimés, notamment Maître Tchoungang, avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga. Cependant, cette modification ne remettra pas en cause les exceptions déjà soulevées par les différentes parties.

Une issue prévisible

Malgré cette tentative de blocage, tout porte à croire que la Cour d'appel rendra sa décision comme prévu le 17 avril 2025. Si cette démarche de récusation était destinée à retarder la justice, elle n'empêcherait pas la libération des principaux accusés, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga, si la Cour d'appel statue en leur faveur.

Le déroulement de cette affaire pose une question cruciale sur la sincérité des acteurs judiciaires et sur les intérêts réels qui sous-tendent ces multiples revirements. La vérité judiciaire parviendra-t-elle à émerger au milieu de ces jeux de pouvoir et de stratégies d'obstruction ?

 

Guy Ekwalla

Journaliste

Loin de vouloir, contredire votre expertise dans ce domaine qui éclaire naturellement les esprits moins avertis, je demeure convaincu que l’angle sous lequel on tente d’analyser la question du tribalisme au Cameroun, et ailleurs, repose sur un diagnostic erroné.

 

Nous sommes éduqués au sein de cellules familiales qui conditionnent notre rapport à l’autre, façonnant ainsi notre perception de la diversité ethnique. Ce conditionnement s’inscrit dans un processus où l’identité est structurée autour d’appartenances rigides, nourries dès l’enfance. Comme le souligne Krishnamurti, l’attachement aux catégories culturelles, nationales ou ethniques n’est qu’une construction mentale qui alimente la division et la fragmentation de l’humanité. Tant que nous nous définissons par des appartenances héritées et entretenues par notre environnement, nous perpétuons un système où le rejet de l’autre devient une conséquence inévitable.

 

Dès lors, ce rejet n’est ni accidentel ni purement instinctif ; il est le fruit d’un conditionnement qui nous est inculqué et que nous reproduisons sans remise en question. Dans cette perspective, Krishnamurti nous invite à dépasser ces identifications illusoires, à voir l’autre non à travers le prisme de l’ethnie ou de la nation, mais dans une humanité partagée, libre des carcans de la pensée tribale.

 

Le tribalisme, loin d’être un phénomène naturel, est donc un programme social et psychologique que nous pouvons déconstruire, non par la simple volonté politique, mais par une transformation intérieure qui passe par une éducation affranchie de ces conditionnements. Ce n’est qu’en prenant conscience de ces mécanismes et en les transcendant que nous pourrons véritablement envisager un vivre-ensemble libéré des illusions de la séparation.

 

 

Wilson Etoga

Analyste Politique

L’attaque contre le ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur Daniel Evina Abe’e à Bruxelles n’est que le point culminant d’une série d’actions violentes orchestrées par la Brigade Anti-Sardinards (BAS). L’escalade a débuté dès le vendredi 28 sur la chaussée de Louvain, où des membres de ce groupe radical ont violemment perturbé la cérémonie de clôture du mois de la jeunesse.

Selon des témoins, l’événement, organisé pour promouvoir les initiatives gouvernementales en faveur de la jeunesse camerounaise de la diaspora, a été interrompu dans un vacarme assourdissant. Des éléments de la BAS, déterminés à faire entendre leurs revendications par la force, ont fait irruption dans la salle, créant un climat de terreur. Les assaillants auraient usé de menaces, d’intimidations, et exercé une brutalité inouïe contre les participants, dont certains ont été physiquement bousculés.

Une attaque préméditée et un message de défiance

D’après plusieurs sources, cette intrusion ne relève pas du hasard : elle semble être le fruit d’une action préméditée visant directement les représentants de l’État camerounais. La présence du ministre Mounouna Foutsou, porteur du message présidentiel à la jeunesse, a clairement attiré l’attention de ce groupe opposé au régime en place.

En plus de perturber la cérémonie, les membres de la BAS auraient également pris pour cible des journalistes, des membres du corps diplomatique, et des citoyens camerounais venus assister aux échanges intellectuels. Ces violences témoignent d’une volonté assumée de museler tout discours officiel et d’imposer un climat de peur au sein de la diaspora camerounaise en Europe.

Un signal d’alarme pour la communauté internationale

Ces actes posent désormais une question cruciale : la BAS est-elle en train de devenir une menace terroriste transnationale ? Leur capacité à mener des actions coordonnées et à s’en prendre directement à des personnalités publiques en territoire étranger soulève des inquiétudes légitimes quant à la sécurité des officiels camerounais lors de leurs déplacements internationaux.

Face à cette escalade de violence, les regards se tournent vers les autorités belges et la communauté internationale : Quelles mesures seront prises pour protéger les dignitaires étrangers sur leur sol ? Le gouvernement camerounais, de son côté, pourrait bien durcir le ton et envisager des réactions fermes pour contenir ce qu’il considère de plus en plus comme une menace à la souveraineté nationale.

Un fait demeure incontestable : la BAS ne recule devant rien et semble déterminée à faire entendre sa voix, quitte à franchir la ligne rouge de la violence physique et de la violation des espaces diplomatiques.

Guy Ekwalla

Journaliste

Le Cameroun pleure aujourd'hui la disparition d'un homme d'exception, l'honorable FANDJO Samuel, ancien député et figure emblématique du développement agricole et politique du pays. Il s'est éteint le 14 février 2025, laissant derrière lui un héritage remarquable et une vie dédiée au service de la nation.

Un Parcours Exceptionnel

FANDJO Samuel était un homme d'engagement et de conviction, ayant occupé de hautes fonctions au sein de l'administration et de la politique camerounaise. Ancien président de la Chambre d'Agriculture d'Élevage et des Forêts, président du syndicat des producteurs et exploitans forestier du cameroun , il a joué un rôle déterminant dans la modernisation et le développement de ces secteurs vitaux pour l'économie nationale. Son implication en tant que grand conseiller à la Communauté Urbaine de Yaoundé et conseiller municipal du Mfoudi 5 a été marquante, illustrant son dévouement pour le bien-être de ses concitoyens.

Un Pilier du Monde Économique et Sportif

Opérateur économique chevronné, il a su insuffler une dynamique positive dans le secteur privé, contribuant à la création d'emplois et au développement local. Son engagement pour le sport, en particulier le football, a été un autre aspect majeur de son légendaire parcours. Il a dirigé le Bangou Red Star de 1987 à 1991, un club qui a vu émerger des talents de renommée internationale tels que Tchoutang Bernard, Rigobert Song et Lewono. Pionnier du football féminin au Cameroun, il a fondé l'un des premiers clubs de football féminin, accueillant des joueuses de talent, à l'image d'Esther Missé, ex-team manager de la sélection féminine camerounaise.

Une Figure Politique Affirmée et un Homme de Valeurs

Membre très actif du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) respectivement président de sous-section dans le mfoudi et à Bangou , FANDJO Samuel incarnait les valeurs républicaines de rigueur, de travail et de patriotisme. Visionnaire et leader respecté, il a été installé en 2012 comme chef de la communauté Bangou de Yaoundé, symbolisant ainsi son engagement profond envers ses racines et la cohésion sociale.

Une Reconnaissance à la Hauteur de Ses Actions

Les nombreuses distinctions qu'il a reçues témoignent de son apport inestimable à la nation. Grand Officier de l'Ordre de la Valeur, Grand Cordon du Mérite Camerounais et Médaillé d'Or du Travail, il laisse une empreinte indélébile dans l'histoire du Cameroun.

En ce moment de deuil, nous nous inclinons devant la mémoire d'un homme qui a su marquer son temps et inspirer des générations entières. Que son exemple continue d'illuminer le chemin des futurs leaders et que son âme repose en paix. Adieu, Patriarche !

Guy EKWALLA

Jounaliste

La grève du 13 février 2025 à Bruxelles a rassemblé entre 60 000 et 100 000 manifestants, marquant une opposition forte contre les réformes économiques et sociales du gouvernement dirigé par Bart De Wever. Avec cette mobilisation de grande ampleur, le mouvement a perturbé plusieurs secteurs clés, notamment les transports, les services publics et la gestion des déchets. Les syndicats ont exprimé leur mécontentement face aux mesures jugées injustes, telles que les réductions dans les services publics et les réformes des pensions.

Les perturbations ont été particulièrement visibles dans les transports aériens et publics, avec la fermeture de l’espace aérien belge et des disruptions dans les transports en commun à travers le pays. Le secteur hospitalier et d’autres services essentiels ont également été affectés, avec des services minimaux assurés dans certains hôpitaux.

Les syndicats, déterminés à maintenir la pression sur le gouvernement, ont déjà annoncé une grève générale pour le 31 mars 2025, faisant de cette manifestation un point de départ pour une résistance plus large.

 

Guy Ekwalla

Le Tribunal militaire de Yaoundé demeure en suspens dans l’affaire Martinez Zogo, en attendant la décision de la Cour d’appel du Centre sur les demandes d’annulation de la procédure formulées par plusieurs acteurs du procès, dont Justin Danwe, Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko.

Ces derniers avaient soumis des exceptions d’annulation devant le Tribunal militaire, qui les a rejetées. En réponse, ils ont interjeté appel devant la Cour d’Appel du Centre, la DGRE, représentée par Me Assira Claude, et certains ayants droit de Martinez Zogo, représentés par Me Job.

Un retard conséquent, Le retard qui aurait été apparemment mis par ces derniers dans leurs interventions et pour rentrer leurs mémoires d'appel ; a conduit à un premier renvoi étant entendu que le dossier à transmettre à la cour d'appel via le tribunal militaire n'était pas complet.

Toutefois, des retards ont marqué la transmission du dossier, notamment en raison du délai pris par certaines parties pour déposer leurs mémoires d’appel. Cela a entraîné un premier renvoi, le dossier devant être complété avant d’être transmis à la Cour d’Appel. Le Tribunal militaire lui-même ne semble pas avoir fait preuve de diligence, puisque ce n’est qu’après le 2 décembre 2024 que la Cour d’Appel a été saisie, alors que le dossier ne lui a été transmis que le 17 janvier 2025.

Ce retard suscite des interrogations. Certains observateurs y voient une manœuvre visant à entraver la défense de certains accusés, particulièrement à travers l’intervention de la DGRE et des ayants droit de Martinez Zogo. Par ailleurs, un article de Jeune Afrique a évoqué des discussions extra-judiciaires impliquant certains prévenus, ce qui a conduit les avocats de M. Eko Eko à publier un droit de réponse réfutant ces allégations.

En attendant, la saisine de la Cour d’Appel entraîne automatiquement la suspension de la procédure devant le Tribunal militaire. C’est pourquoi, lors de l’audience du 3 février, l’affaire a été renvoyée au 24 février, en espérant que la Cour d’Appel, qui doit statuer le 20 février, aura rendu sa décision.

Si la Cour d’Appel venait à donner raison aux prévenus, la procédure serait immédiatement annulée et les concernés mis en liberté. Dans l’immédiat, l’attente de cette décision prolonge l’incertitude judiciaire, d’autant plus que l’ordonnance de mise en liberté du 1ᵉʳ décembre 2023 reste inexécutée, sans qu’aucune contestation formelle n’ait été formulée par les autorités judiciaires.

 

Guy Ekwalla

Journaliste

Dans son discours du 31 décembre, le président Paul Biya a réaffirmé son engagement envers l'industrialisation du Cameroun, mettant en lumière des avancées significatives telles que la création d'une zone économique spéciale. Parallèlement, des opportunités commerciales internationales comme celles offertes par le Mercosur et les Accords de Cotonou ouvrent de nouvelles perspectives pour l’Afrique.

Le discours de fin d’année du chef de l’État camerounais, Son Excellence Paul Biya, a été marqué par une insistance sur l’industrialisation comme levier essentiel du développement économique. Parmi les progrès évoqués figure la création d'une zone économique spéciale, symbole d’une volonté affirmée d'attirer des investissements et de transformer le Cameroun en un hub industriel régional.

Sur la scène internationale, plusieurs marchés stratégiques s’ouvrent à l’Afrique, offrant des opportunités uniques pour l’économie camerounaise. Le Mercosur (Marché commun du Sud), bien qu’il soit une organisation sud-américaine, pourrait offrir aux produits africains un accès préférentiel à ses marchés. Les accords bilatéraux ou régionaux entre l’Afrique et le Mercosur peuvent permettre à certains produits africains de bénéficier de droits de douane réduits ou supprimés, facilitant ainsi leur compétitivité sur ces marchés.

En outre, le Mercosur applique une politique tarifaire commune, ce qui simplifie les procédures d'exportation pour les entreprises africaines. Cette harmonisation pourrait encourager davantage les investisseurs africains à exploiter ces marchés dynamiques. Toutefois, comme l’a souligné Dr. Victor, il reste impératif de respecter les normes imposées par ces marchés pour garantir un accès durable.

Par ailleurs, les Accords de Cotonou, qui régissent les relations entre l'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), visent à stimuler le développement économique et social. Ces accords permettent aux produits africains de bénéficier d'un accès préférentiel au marché européen tout en étant accompagnés d'une assistance technique pour respecter les normes internationales. Cela réduit les barrières non tarifaires à l'exportation et approuve une intégration plus poussée des économies africaines dans les chaînes de valeur mondiales.

Cependant, comme l’indique à nouveau Dr. Victor, ces opportunités ne peuvent être pleinement exploitées qu'à condition de mettre en place des mécanismes garantissant le respect des normes environnementales et éthiques exigées par les marchés européens. Cela inclut des certifications reconnues, la traçabilité des produits et l’adoption de pratiques commerciales durables.

Le discours du président Biya souligne donc l'importance d'une double approche : renforcer les capacités industrielles internes tout en mettant à profit les opportunités offertes par les partenariats internationaux. Le succès de cette stratégie repose sur l’alignement des procédures locales avec les standards mondiaux, garantissant ainsi une intégration économique accrue du Cameroun et de l’Afrique sur la scène internationale.



Guy Ekwalla

Journaliste

Du tribunal militaire à la cour d'appel : il n'y a qu'un pas

Dans l'affaire Martinez Zogo, les principaux accusés, notamment Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga, ont initialement placé leur confiance dans la juridiction militaire pour rétablir une vérité basée sur des faits et des éléments irréfutables. Cependant, malgré la prudence affichée par le tribunal militaire afin d'éviter toute ambiguïté, des questions demeurent quant à l'analyse et la prise en compte des preuves présentées.

Les conseils des accusés ont procédé à une recherche minutieuse de la vérité, mais cela n'a pas empêché la privation de liberté des principaux suspects. Faut-il alors remettre en question le fonctionnement du tribunal militaire ou y voir une volonté délibérée de bloquer l'émergence de la vérité ? La question mérite d'être posée.

Le tribunal militaire, sous la direction du juge Sikati II, a eu plusieurs occasions de dire le droit dans cette affaire complexe. Pourtant, certaines zones d'ombre persistent, notamment sur la non-prise en compte de certains faits probants qui auraient pu conduire à la libération des accusés.

La mort du journaliste Martinez Zogo est une atrocité qui mérite une justice exemplaire, qu'elle soit rendue par une juridiction militaire ou civile. Face à cette réalité, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga ont décidé de faire appel devant une juridiction civile, espérant que cette instance saura examiner les multiples exceptions soulevées dans ce dossier sensible.

Il ne faudrait pas être surpris, qu'au terme de la procédure, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga venaient à être blanchis. Le dossier arrivera très certainement devant la cour d'appel, où la vérité judiciaire pourra, espérons-le, pleinement éclater.

Guy Ekwalla

Journaliste

Son début de saison : entre attentes et performances

Statistiquement, Kylian Mbappé réalise un début de saison solide, mais en deçà de ses standards habituels selon certains observateurs. Voici quelques points à considérer :

  • Buts et performances individuelles : Il continue d’être décisif pour le Réal de Madrid, même si son rendement peut paraître légèrement inférieur à ses saisons précédentes. En Liga espagnole, Mbappé a joué 15 matchs, a marqué 9 but, une passe décisive.

  • Contexte collectif : Le Réal de Madrid connaît des ajustements tactiques, ce qui pourrait affecter son impact.

  • Charge mentale : sa responsabilité en tant que capitaine de l’équipe de France, et les critiques fréquentes, la pression peut jouer un rôle.

Fatigue mentale ou dépression ?

Il est important de ne pas confondre fatigue mentale ou baisses de régime naturelles avec une dépression clinique. Dans le sport de haut niveau, les cycles de forme sont normaux, et des facteurs comme des blessures, des rumeurs de transfert, ou des changements dans l’environnement sportif peuvent jouer sur la performance.

La question d’un éventuel maraboutage de Kylian Mbappé est une rumeur qui circule parfois dans les médias et les réseaux sociaux, notamment dans le contexte des rivalités sportives. Emmanuel Petit, ancien joueur de l’équipe de France ; a évoqué dans des interviews l’influence que certaines superstitions ou croyances peuvent avoir dans le milieu du football, mais il n’a pas directement affirmé que Mbappé aurait été victime de maraboutage.

Les parents de Kylian Mbappé, Wilfrid et Fayza, sont très impliqués dans la gestion de la carrière de leur fils, et rien dans leurs déclarations publiques ne laisse entendre qu’ils prennent ces rumeurs au sérieux. Ils se concentrent plutôt sur le bien-être et les choix sportifs de Kylian.

Enfin, il est important de prendre ces rumeurs avec beaucoup de recul, car elles relèvent souvent de la spéculation ou d’interprétations exagérées.

Il est vrai que certains médias ont évoqué la possibilité que Kylian Mbappé puisse traverser une période de fatigue mentale ou émotionnelle, ce qui n’est pas rare pour des athlètes de haut niveau soumis à une pression constante. Cependant, aucune déclaration officielle ou source proche du joueur n’a confirmé qu’il souffrirait de dépression.

Si Mbappé traverse une période plus difficile, cela reste dans l’ordre des choses pour un joueur soumis à une telle attention médiatique. Il a souvent montré une grande capacité à rebondir. Les rumeurs concernant une éventuelle dépression ou des difficultés psychologiques doivent être abordées avec prudence, sauf confirmation par le joueur ou son entourage.

GUY EKWALLA

L’impact réel de l’aide de l’UE en faveur de l’intégration des migrants reste à démontrer, selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne. Les auditeurs reconnaissent que les mesures financées par le Fonds «Asile, migration et intégration» (FAMI) étaient utiles pour soutenir l’intégration, mais ils pointent également des insuffisances. Ils déplorent la complexité administrative des programmes soutenus qui, selon eux, risque de limiter leur valeur ajoutée et le fait que les programmes ne soient pas toujours adaptés aux besoins. Ils jugent en outre que les informations fournies par les États membres sur les effets obtenus ne sont pas fiables.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, le nombre de ressortissants non-UE (ou «ressortissants de pays tiers») résidant légalement dans un pays de l’UE a atteint 27,3 millions en 2023, soit 6,1 % de la population. Environ 73 % d’entre eux vivaient dans seulement quatre États membres: l’Allemagne (28 %), l’Espagne (16 %), la France (15 %) et l’Italie (14 %).

Au total, les ressources du Fonds «Asile, migration et intégration» allouées aux États membres pour des mesures d’intégration (telles que la fourniture d’une formation linguistique et de conseils en matière de carrière, ou encore les mesures visant à promouvoir l’orientation sociale) se sont élevées à près d’un milliard d’euros pour la période budgétaire 2014‑2020, et ont presque doublé pour atteindre quelque 1,9 milliard d’euros pour la période 2021‑2027. À cela s’ajoutent des ressources allouées au titre de ce Fonds à des mesures d’intégration directement gérées par la Commission européenne. D’autres Fonds de l’UE, tels que le Fonds social européen (FSE), le Fonds social européen plus (FSE+), le Fonds européen de développement régional, ou des programmes tels qu’Erasmus+, peuvent également contribuer à l’intégration des migrants et des personnes issues de l’immigration.

«Le «Fonds Asile, migration et intégration«est censé jouer un rôle important dans le soutien à l’intégration des migrants en Europe», a déclaré Viorel Ștefan, le Membre de la Cour responsable de l’audit. «Or, comme ils ne sont pas légalement tenus de le faire, les États membres n’assurent pas systématiquement le suivi des actions visant à aider les migrants à surmonter les obstacles à l’intégration. La contribution du Fonds à l’intégration des migrants est donc difficile à évaluer».

Les auditeurs ont constaté que la Commission européenne avait examiné les rapports des États membres selon un système bien structuré et bien en place, mais que les données fournies n’étaient pas toujours fiables. En Espagne, par exemple, le nombre de participants qui ressort des données de base relatives à l’ensemble des projets était deux fois plus élevé que celui effectivement communiqué à la Commission. Le suivi reposait en grande partie sur les réalisations, telles que le nombre de participants aux mesures d’intégration financées par le FAMI ou le nombre de projets d’intégration qu’il a soutenus. Les données concernant ces réalisations ne fournissaient que des informations partielles car elles dépendaient largement du modèle de mise en œuvre du Fonds retenu au niveau national. La Commission s’est néanmoins servie du nombre de bénéficiaires comme indicateur de performance clé. L’audit a par ailleurs permis de constater que, d’une manière générale, les États membres n’ont pas adapté le nombre (généralement en baisse) de migrants visés par leurs programmes nationaux d’intégration parallèlement à l’augmentation des fonds du FAMI alloués à cette fin. En moyenne, le soutien du FAMI par participant devait augmenter considérablement entre les deux périodes de programmation. Mais aucune analyse n’a été réalisée pour justifier les nombres visés de participants.

Par ailleurs, le degré d’adaptation des mesures d’intégration à des groupes spécifiques de migrants variait d’un État membre à l’autre. Bien que la reconnaissance des aptitudes et des qualifications revête une importance croissante pour l’intégration sur le marché du travail, le soutien du FAMI dans ce domaine a été marginal. Même s’il est vrai que d’autres Fonds de l’UE tels que le FSE peuvent être utilisés à cette fin.

Les auditeurs recommandent que la Commission européenne, en coopération avec les États membres, recense les déficits de financement, rationalise la programmation du soutien du FAMI à l’intégration des migrants, rassemble et diffuse les bonnes pratiques, et améliore la fiabilité des données relatives aux projets ainsi que le suivi et la communication d’informations concernant le soutien du FAMI. La Commission est en outre invitée à parachever le cadre de communication d’informations avant la fin de 2026 afin de mieux évaluer l’impact du FAMI sur les parcours d’intégration.

Guy EKWALLA

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